Les amis ont quitté leurs magasins en France pour venir pendant quatre jours, aider Israël, ils ont senti qu’il fallait au-delà de leur soutien moral et financier donner humblement de leur personne. Pendant ces quatre jours ils se sont levé à l’aube ontramassé des fraises, cueillit des poivrons et sont repartis repus vers la France pour allertravailler et vendre là, un canapé, là une table basse ou une salle à manger. Je saisis le décalage qu’ils vont ressentir quand le potentiel client va pousser la porte et commentdérisoire la tache va être par rapport à la satisfaction d’avoir foulé le sol boueux des champs d’Israël et aider à leur mesure les agriculteurs. Je me devais d’être avec eux, qui ont fait le voyage, levée à l’aube et en route pour Yitzhak Sadeh près de Hadera, dans le nord d’Israël. Le village a été créé en 1952 (année importante, si il en est(né)par des immigrants polonais Le Moshav doit son nom à Yitzhak Sadeh, l'un des fondateurs du Palmach.
Nous avons cueilli des petits poivrons jaunes remplis les cageots, poussé le chariot et fait une pause à 10H autour d’une belle table dressée pour nous par Ohad qui pour nous remercier nous a offert des petites barquettes de tomates cerises, concombres et poivrons à notre départ.
Nous avons ensuite déjeuné dans un restaurant situé dans une orangeraie : Haroeh Ba-Cafe près de Hadera.
Les amis sont repartis et je suis revenu vers l’anniversaire des 7 ans de notre petit sabra à Jérusalem. Retour aussi vers le réel d’une autre réalité.
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