Samedi 07 octobre 2023, 312e jour d’après: 14 août 2024
312 jours que les familles attendent que leurs proches reviennent; 312 jours que chaque jour apporte les nouvelles de jeunes qui meurent pour Israel, pour nous; 312 jours que l'antisémitisme de par le monde prospère; la guerre n'en finit pas et notre vie continue. La littérature, entre autre, a cette capacité d'évasion garce à la découverte d'horizons inconnus et pour des instant de paix nous nous nous échappons du tragique de monde. Cet été de vacances en France m'a fait découvrir grâce à mon fils un auteur que je n'avais pas encore lu: Paul Auster. Sur les conseils avisés de mon professeur d'anglais préféré j'ai commencé par Moon Palace. Dès la première page tout est dit, l'intrigue est révélée du début à la fin: alors à quoi bon continuer puisque nous connaissons cette fin; pourtant la lecture s'enchaine de page en page, les personnages se dévoilent à travers les villes, les paysages et leurs états d'âmes. les histoires s'imbriquent comme des poupées russes, il y a la vie du personnage principal puis celle d'un autre qu'il raconte qui lui même en raconte un autre et encore un autre qui lui même écrit un livre de fiction qui n'en ai pas un puisqu'il parle de lui et tous se rejoignent au fin du fin en après avoir vécu leur vie chaotique. Le début du livre évoque les pas de Neil Armstrong sur la lune, vous savez: un petit pas pour l'homme et un grand pas pour l'humanité. Alors au cours de la lecture nous découvrons que le personnage principal n'est pas M.S. Fogg mais la lune. Non pas l'astre, la planète à conquérir mais la lune des poètes, ceux qui vont et viennent dans leur vie avec la tête dans la lune. Dans Moon Palace ce ne sont pas les humains qui voyagent vers la lune mais des poètes qui voyagent vers la terre et qui tentent de s'adapter au monde qui les entoure et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas une mince affaire. Ils changent de noms, ils trainent leur immense carcasse, ils partent ailleurs, ils vivent reclus, ils se plongent dans les livres , ils découvrent l'amour jusqu'à se noyer... mais tous sont perdus dans ce monde qu'il ne maitrisent pas jusqu'au jour ou il découvre que partir vers est synonyme de vie jusqu'à en mourir. Et alors au bout du chemin la lune apparait dans toute la lumière de l'obscurité de la vie.
Roman traduit de l'anglais par Christine LEBOEUF et que je vais télécharger sur mon Kindle... merci Patrick
RépondreSupprimerMerci Patrick pour ce compte rendu qui donne l’envie de lire ce livre; tu peux continuer avec le livre des illusions sur j’avais beaucoup aimé !
SupprimerProfitez bien !
Merci Patrick pour ce rappel de Moon palace . Auster est un de mes auteurs préférés . Tu pourras venir piocher dans ma bibliothèque à Tlv .
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