Samedi 07 octobre 2023, 365e jour d’après: 07 octobre 2024


la parole est balbutiante quand il s'agit de dire ce que les larmes  disent avec les yeux
Il ne s'agit pas de se souvenir seulement mais aussi d'agir en soi et avec l'autre
L'autre que l'on choisit comme être de coeur
L'autre qui porte l'étendard de la solidarité et de l'union
Il n'est point besoin de photo pour cette reprise de chronique 
L'obscurité teintée de jaune suffit à notre peine
Cette peine qui se colore de colère et de résistance
Notre nation se dresse contre les ténèbres et d'autres détournent les yeux
Pire, ils nous accusent de résister
Ils  pleurent le 07 octobre mais restent passifs
Ils sont venus, ils ont réveillés les pogromes à jamais disparus dans nos mémoire de l'est.
Ils ont réactivé les antisémitismes dormants 
La haine ancestrale les habite dans une raison d'être collective
Les autres,  qui sont ils ? ceux qui mentent ? ceux qui manipulent? ceux qui par cynisme, par intérêt agissent?   ceux qui se taisent ? 
365 jours que des otages croupissent dans dans des tunnels d'horreur.
365 jours que  des instances renversent tout, accusant les victimes d'être les agresseurs
L'histoire avec "sa grand hache" reprend son cours de haine  anti juive, anti sionisme.
Les lumières se sont éteintes dans l'Europe des lumières
Les lumières de notre France natale
Celle  du 27 septembre 1791 qui avait accordé la citoyenneté aux juifs de France
Accordés, reconnus comme tels les juifs de France.
Aujourd'hui le comme tel est communautaire et force est de constater son échec
La  nation juive n'est nulle part ailleurs qu'ici et 365 jours après, elle se souvient et parce que elle se souvient , elle se bat et sortira plus grande. 
Vous mes amis de France, ne nous consolez pas, nous sommes encore plus forts et plus déterminés 
Et vous les autres, ceux qui ont brillé par leur absence pendant ces 365 jours, n'ayez crainte nous ne sommes pas rancunier.  
Il n'est pas toujours facile d'écrire et de dire, certains prient , d'autres se recueillent 
Je pense à mes aïeux, je pense à toi qui se reconnaitra, je pense à ma famille que j'aime, je pense à mes amis , je pense à mes soeurs et à mes frères, ceux qui attendent leur libération, je pense à ces jeunes qui se battent pour nous, pour que nous puissions écrire sur eux.
Je pense et cela semble dérisoire, si futile face à ceux qui souffrent.
Voilà, au sortir de notre chambre de sécurité vais je sans doute à nouveau me réfugier dans le silence "chroniquale"
Parfois le silence parle plus que tout et ses échos résonnent dans les coeurs.  
 







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